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Éric Saint-Chaffray

Sa sculpture fait ressortir son attachement non seulement à un univers roman monolithique où l'enveloppe simplifiée peut abriter du spirituel, mais aussi à un domaine baroque fait de gesticulation et de couleur où la sensualité règne.

Après s’être acquitté d’une enfance heureuse et sans problèmes, Éric Saint Chaffray entame des études artistiques qui le mènent à la sculpture à l’école des Arts Appliqués et des Métiers d’Art (ENSAAMA).
Le modelage et le dessin sont tout de suite ses matières préférées mais malheureusement trop peu pratiquées. La fin de cette scolarité est accueillie avec soulagement et permet à notre jeune héros de se jeter dans les bras de la mère patrie pour une année d’un service national effectué en tant que sculpteur à l’atelier des Arts Décoratifs du Génie.
Délivré de ses obligations militaires, Saint Chaffray s’engage alors sur la route du travail sans vouloir prolonger d’autres études. Concours, petites commandes sont ses premiers pas avant que le Musée Grévin ne s’intéresse à lui.
Depuis cette époque, Éric Saint Chaffray partage son temps entre son travail personnel, des commandes variées et les commandes passées par l’institution du portrait en cire.

Intentions esthétiques

Depuis l’école des arts appliqués où la présence du sculpteur Volti avait marqué de son influence l’enseignement de la sculpture, Saint Chaffray n’a jamais pu ou su sortir de la voie figurative.
S’il y a dans sa démarche l’apparent besoin de se nourrir du réel, il y a, visible aussi, le désir d’en renvoyer une image non conforme. Pour ce faire, il utilise un vocabulaire de formes tirées de la nature. La plupart du temps, c’est le corps féminin qui alimente ce vocabulaire.

Sa sculpture fait ressortir son attachement non seulement à un univers roman monolithique où l’enveloppe simplifiée peut abriter du spirituel, mais aussi à un domaine baroque fait de gesticulation et de couleur où la sensualité règne.
Entre la chair et l’esprit l’artiste oscille, la figure aussi. Entre la plastique et l’analyse expressive, comportementale, l’outil figuratif se promène, cherchant l’homme.

Le regard qu’il porte autour de lui se focalise sur les individus.
Pour aboutir à leur représentation, il part d’un constat analytique pour en dégager les caractères qui le touchent, puis il les exploite plastiquement. Il dit ; « Un individu n’est pas dissociable d’un environnement qui le rend perceptible dans l’espace en lui donnant une échelle et une densité. L’environnement, c’est surtout la présence d’objets et d’êtres vivants qui définissent le comportement de l’individu. »

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