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Jacques Rémus

Jacques Rémus opère cette union apparemment contre nature entre robotique et musique afin de retrouver la richesse et l'émotion du son acoustique.

Compositeur, auteur de sculptures sonores et de logiciels musicaux.

Biologiste d’origine, Jacques Rémus choisit dans les années 80 de se consacrer à la musique et d’explorer différentes formes de création pour le spectacle.
Saxophoniste, il participe au fondement du groupe Urban-Sax. Il intervient aussi dans de nombreux spectacles allant de la musique expérimentale à la musique de rue (Bread and Puppet).
Compositeur, il écrit des musiques pour la danse (celles des ballets de M. Caserta, celles d’Aod Konkhé, des Muses Bathymétriques), le théâtre (Médéa, de S. Fievet), la sculpture sonore, le « spectacle total », la télévision et le cinéma (Van Gogh ou la revanche ambiguë, Enquête sur Abraham, Le Mystère Paul, films de A. Segal).

A partir de 1980, ses incursions dans le domaine de l’art vivant nourrissent son inspiration dans une direction nouvelle : la conception de systèmes sonores et de robots acoustiques. Dans la lignée des sound-sculptors et des audio-artists du « Klang-Kunst », Jacques Rémus opère cette union apparemment contre nature entre robotique et musique afin de retrouver la richesse et l’émotion du son acoustique. Il est notamment l’auteur de nombreuses machines musicales telles que les Bombyx, le Double Quatuor à Cordes, les séries Concertomatique N° 1 et 2, les Cinq Machines Hexatonales, la Roue Léonardo, le Carillon des Zic-Phones, l’Ensemble des Machines à Laver Musicales qui sont présentées en installations sonores ou en performances, avec des interfaces de commande dont la Caméra Musicale . Il crée des spectacles automatiques (Musée des Arts Forain) et des spectacles vivants comme dans Léon et le Chant Des Mains ou Signa (duo avec Rolf Sudman, théréministe).

Ses dernières créations (la série Carillon N°3, Les Pic-Verts, l’Orgabulles, les Bascules à percussions, les Thermophones à bascule, les Motorgs (avec le collectif Sud Side) se servent du détournement des énergies et des procédés industriels.

Ce travail explore l’originalité des possibilités musicales de ces interprétes non-humains, la relation visuelle entre les mouvements des mécanismes et le son ainsi que la spatialisation du son de ces « machines ».

Informations de Contact :

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19 rue des Frigos

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