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David Maj

S’agit-il de raconter une histoire ? Oui, incontestablement. Mais par le biais de la peinture avec son langage propre et spécifique : Matières, transparence, opacités, fluidité, épaisseur, etc.…

David MAJ se forme à l’Ecole Nationale des Beaux Arts pendant quelques années, qu’il met à profit pour découvrir plusieurs technique et expressions plastiques avec une prédilection pour la peinture. Ce, dans un atelier résolument orienté vers la fréquentation d’œuvres émergeantes de l’Histoire de l’Art. Un certain académisme des thèmes traités le familiarise notamment avec natures mortes et figuration humaine.

Au milieu des années 80 David MAJ participe, à la réhabilitation des anciens entrepôts frigorifiques de Bercy en ateliers. En ce lieu se développe depuis cette époque une activité essentiellement artistique sous des formes très variées : danse, théâtre, peinture, sculpture, vidéo, etc.…
Contexte unique où s’affirme un pôle de travail singulier en prise directe avec la vie de la cité puisque s’y déploient tout aussi bien des activités extra culturelles diversifiées.

Qu’un espace de travail se concrétise est une bonne chose. Déterminer son espace de travail en est une autre (le tableau en l’occurrence et ses succédanés : tout support peut être utilisé à bon escient) : Mais comment l’occuper ?

La figure humaine se forme et se déforme, rythme et pourrait presque à elle seule écrire l’Histoire de l’Art, au moins occidental. Elle peut aussi bien servir de vecteur de la comédie humaine : C’est à travers elle que s’exprime le mythologique dans ses représentations plastiques. Mythe fondateur, victime et garant d’un éternel retour, franchement révolutionnaire, si souvent abordé, traité, pillé, adapté, revisité et redécouvert à travers des regards si différents et contradictoires. En admettre la modernité, c’est aussi bien proposer un collage en superposition sur des mythes ou iconographies contemporains : corps de la mode, icônes médiatico-sexuelles, cultures populaires sublimée… Jouer de cette tension référentielle à la base : abatardissement salutaire à la conception et la genèse de l’Art. Bref, la qualité artistique a généralement fait bon ménage avec la sous culture. Rembrandt, Picasso, Almodovar, Joyce ou Shakespeare disent-ils autre chose ?

S’agit-il de raconter une histoire ?

Oui, incontestablement. Mais par le biais de la peinture avec son langage propre et spécifique : Matières, transparence, opacités, fluidité, épaisseur, etc.… Le fruit s’impose par son évidence surtout lorsqu’il gagne en mystère en échappant à la clarté du contour. La couleur alors se fait signe et rend le dessin disponible. Ne plus avoir à exalter ou dénaturer telle forme ou apparence convenue, mais permettre à la peinture de se couler au mieux dans un projet pictural (et s’y conformer) en éludant l’écueil de la représentation littérale – laquelle n’a de tout temps représenté qu’un leurre.

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